La fonction écologique

– La forêt –

un équilibre écologique riche et fragile

La forêt a de nombreux effets bénéfiques pour l’homme, la ressource en eau et les milieux naturels :

  • Par effet de filtration et/ou d’assimilation, elle réduit les pollutions diffuses (nitrates, phosphates, pesticides…) et contribue à améliorer la qualité de l’eau et à réguler les régimes de crues: en effet, les sols forestiers agissent à la fois comme un filtre et comme une éponge et aident à limiter l’impact des crues dans les zones urbanisées situées en aval des forêts.
  • Par son ancrage racinaire, elle limite l’érosion des sols et favorise ainsi leur stabilité: en effet, l’action des racines permet de maintenir les sols, quel que soit le type de relief (en plaine, en plateau comme en montagne).
  • Par sa variété, elle participe à la biodiversité des milieux. Il existe 137 espèces d’arbres (57 résineuses et 80 feuillues) recensées en France métropolitaine. Elles varient en fonction des milieux, (climats, sols, eau…) et constituent des écosystèmes complexes dont dépendent les espèces végétales et animales qu’ils abritent.
  • Par sa gestion durable et son renouvellement, la forêt contribue à améliorer la qualité de l’air : grâce au mécanisme naturel de la photosynthèse, les arbres ont la faculté d’absorber, de stocker le gaz carbonique et de libérer de l’oxygène. Ceci est particulièrement valable pour les forêts en croissance alors que les forêts dites « matures » ont une capacité de stockage moindre. Les forêts renouvelées constituent donc des « puits » de carbone et contribuent à la lutte contre l’effet de serre.

– Le bois –

un matériau naturel, renouvelable et écologique

  • La récolte de bois contribue à la lutte contre le changement climatique : en effet, une fois coupé, le matériau bois continue de stocker le carbone dont l’arbre a eu besoin pour sa croissance. On considère qu’une maison construite avec 20 m3 de bois stocke 20 tonnes de gaz carbonique puisqu’1 m3 de bois stocke 1 tonne de gaz carbonique.
  • De plus, la fabrication de produits en bois nécessite peu d’énergie fossile pour sa fabrication : par exemple pour la fabrication d’une poutre en bois, le bilan carbone du bois est positif alors qu’il est négatif pour l’acier et le béton, et largement négatif pour l’aluminium.

– Conclusion –

  • La forêt renouvelée et gérée durablement contribue à maintenir la diversité de sa faune et de sa flore et permet de limiter les phénomènes de perturbations comme les pollutions, inondations, les avalanches, les incendies, les chutes de pierres…
  • Après la récolte : la valorisation des arbres en produits bois présente un bilan carbone positif par rapport aux autres matériaux et les produits bois continuent de stocker du carbone après leur transformation. A contrario, un arbre mort va libérer tout le gaz carbonique emmagasiné durant sa croissance.

Une forêt non gérée et non valorisée, c’est donc :

  • Une forêt vieillissante, vulnérable qui ne remplit plus sa fonction de protection
  • Moins de Co2 stocké