La gestion forestière

La gestion forestière contribue au bon développement des forêts. C’est l’ensemble des démarches qui permettent de veiller à leur entretien, leur préservation et à leur renouvellement. Elle est assurée par différents intervenants en fonction du propriétaire de la forêt :

  • En forêt publique (Etat, communes…) :
    • L’Office National des Forêts
  • En forêt privée :
    • Des gestionnaires forestiers professionnels : techniciens (indépendants ou issus d’organismes ou d’associations œuvrant pour les propriétaires) 
    • Des experts forestiers
    • Des coopératives forestières
    • Les propriétaires forestiers eux-mêmes
Toutes les étapes de la gestion forestière tiennent compte des besoins à venir pour préparer la mobilisation des bois en intégrant les aspects environnementaux et sociaux (zones de protection des milieux naturels sensibles, sentiers de randonnées, lieux touristiques…) :

  • Les propriétaires doivent suivre les recommandations des « documents de gestion durable » de leurs forêts, élaborés avec l’aide des intervenants, qui prévoient notamment les travaux à réaliser et les récoltes. Nécessaires pour une bonne gestion du patrimoine forestier, ils sont exigés par les services de l’Etat lors du dépôt de demandes d’aides ou d’aménagements fiscaux. Il en existe différentes sortes en fonction de la surface de la forêt et du projet défini par le propriétaire.

A noter : tout propriétaire d’une forêt de plus de 25 hectares a l’obligation de mettre en place un document de gestion pour garantir son développement durable.

  • Les parcelles de forêts doivent être préparées en vue de la récolte : les arbres à prélever sont marqués, les places de stockage du bois et les chemins pour les sortir sont identifiés.

– Conclusion –

La notion de gestion durable a été introduite dans le droit français par la Loi d’Orientation Forestière de 2001 qui stipule : « La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour l’avenir, les fonctions économique, écologique et sociale pertinentes ».

Une forêt non gérée et non valorisée, c’est donc :

  • Une forêt vieillissante, vulnérable qui ne remplit plus ses différentes fonctions
  • Moins de Co2 stocké
  • Une forêt potentiellement dangereuse pour les usagés
  • Moins d’activité économique
  • Moins d’emploi dans les campagnes
  • Potentiellement, la fermeture de commerces ou d’écoles dans les zones rurales